Initiative de recherche sur le VIH/les IST et la santé chez les femmes transgenres et les personnes de genre divers
Examen des dossiers médicaux pour caractériser les femmes transgenres séropositives et séronégatives à Montréal et à Toronto (MTTS)
L'objectif de cette étude était de caractériser une cohorte de femmes transgenres vivant à Toronto et à Montréal, séropositives ou séronégatives, afin d'identifier leurs traitements antirétroviraux (ARV) et hormonaux féminisants (FHT).
À propos de l'étude
Pourquoi menons-nous cette étude?
Les résultats de cette étude visaient principalement à éclairer une étude pharmacocinétique plus vaste portant sur les interactions médicamenteuses possibles entre les traitements hormonaux féminisants (THF) et les antirétroviraux. Nous avons également recueilli des informations démographiques, la fréquence de leurs visites cliniques et les résultats de leur traitement contre le VIH et de leurs traitements féminisants afin d'identifier les domaines dans lesquels les pratiques de soins de santé pourraient être modifiées pour mieux répondre aux besoins des femmes transgenres.
Nous avons recueilli des données sociodémographiques et cliniques auprès de femmes transgenres âgées de 16 ans et plus dans une clinique à Montréal et six cliniques à Toronto, et avons examiné un total de 1495 dossiers, dont 86 concernaient des femmes transgenres vivant avec le VIH.
Résumé des résultats
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Points clés
1
Une fois prises en charge pour le VIH, les femmes transgenres vivant avec le VIH ont très bien adhéré au traitement antirétroviral et une grande majorité d'entre elles ont maintenu une suppression virologique.
3
Il n'y avait aucune différence dans les taux sériques d'estradiol des femmes transgenres sous FHT, quel que soit leur statut sérologique, ce qui dissipe les inquiétudes concernant les interactions médicamenteuses négatives entre le FHT et les ARV.
2
Contrairement aux États-Unis, une proportion plus élevée de femmes transgenres racialisées vivant avec le VIH utilisent actuellement des ARV. L'immigration au Canada a peut-être amélioré l'accès aux soins liés au VIH, permettant ainsi l'utilisation de ces ARV. Ces résultats soulignent l'importance de comprendre le contexte local et les communautés de la diaspora dans la cascade des soins liés au VIH.
4
Dans cette cohorte canadienne, les femmes transgenres séropositives se sont vu prescrire moins souvent du FHT que les femmes transgenres séronégatives.
Résumé infographique de l'étude
Publications
Remerciements
Nous remercions sincèrement les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour leur généreux soutien et leur financement, qui ont rendu possible ce travail essentiel.