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Publications

2024

Cette étude a évalué l'acceptabilité et l'applicabilité du modèle de soins du VIH centrés sur les femmes (WCHC) chez les femmes transgenres et les personnes transféminines en Ontario. Elle a révélé une satisfaction générale, mais a également mis en évidence des préoccupations importantes concernant la compréhension par les prestataires de soins de santé des expériences uniques des femmes transgenres. Les participantes ont souligné la nécessité de soins centrés sur la personne et ont appelé à des réformes politiques pour éliminer les obstacles systémiques à l'accès et à la prestation des soins de santé pour les femmes transgenres vivant avec le VIH.

2024

Cette étude vise à examiner les interactions médicamenteuses potentielles entre les traitements antirétroviraux (TAR) et les traitements hormonaux féminisants (THF) chez les femmes transgenres et transféminines séropositives, afin de répondre aux préoccupations selon lesquelles ces interactions pourraient entraîner une diminution de la prise de TAR dans cette population. Le protocole de recherche décrit une étude longitudinale à trois volets comparant les effets pharmacocinétiques du traitement ART (bictegravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide) et des composants du FHT, afin de fournir des informations essentielles sur la co-administration sécuritaire de ces traitements chez les femmes transgenres séropositives.

2023

Cette étude pilote a évalué les concentrations sériques d'estradiol chez les femmes transgenres séropositives suivant un traitement hormonal féminisant (FHT) et un traitement antirétroviral (ART) à base d'inhibiteurs de transfert de brin d'intégrase (INSTI) non boostés, par rapport à des femmes transgenres séronégatives suivant également un FHT. Les résultats n'ont montré aucune différence significative entre les deux groupes en termes de taux d'estradiol, ce qui indique une faible probabilité d'interactions médicamenteuses cliniquement pertinentes entre la THF et le TAR à base d'INSTI non boosté, ce qui pourrait atténuer les inquiétudes qui contribuent aux obstacles à l'observance du TAR chez les femmes transgenres séropositives.

2022

Cette étude examine l'engagement dans les soins liés au VIH chez les femmes transgenres vivant avec le VIH (TWLWH) à Montréal et à Toronto, au Canada, à partir de données rétrospectives issues de dossiers cliniques. Elle a révélé que 100 % des participantes étaient engagées dans des soins liés au VIH, 93 % d'entre elles suivant actuellement un traitement antirétroviral (TAR) et atteignant des taux élevés de suppression virale. L'étude a notamment mis en évidence des différences dans l'utilisation du TAR entre les groupes raciaux et l'impact des antécédents de consommation de drogues injectables sur les taux de suppression virale. Ces résultats soulignent l'efficacité des soins liés au VIH pour les TWLWH au Canada et suggèrent des possibilités d'améliorer les soins, en particulier en ce qui concerne l'intersection entre les traitements médicaux affirmant le genre et la prise en charge du VIH.

2021

Cet article résume cinq considérations clés pour la planification de la grossesse chez les personnes vivant avec le VIH, soulignant l'importance d'une préparation adéquate pour réduire la transmission périnatale du VIH. Avec l'avènement de la thérapie antirétrovirale combinée (TARC), le VIH est désormais une maladie chronique gérable, permettant aux personnes séropositives de devenir parents. Les Lignes directrices canadiennes sur la planification de la grossesse chez les personnes vivant avec le VIH (CHPPG), mises à jour et publiées en 2018, fournissent 36 recommandations pour aider les prestataires de soins de santé à conseiller les patientes et leurs partenaires tout au long du processus de planification de la grossesse.

2021

Cette étude examine les obstacles à l'accès aux soins de santé chez les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Jamaïque, en se concentrant sur les facteurs associés au fait d'avoir un prestataire de soins de santé régulier. Sur les 911 participants, seuls 43,6 % ont déclaré avoir un prestataire régulier. Un âge plus avancé et le fait de s'identifier comme un homme ou une femme cisgenre appartenant à une minorité sexuelle étaient associés à un risque accru d'avoir un prestataire, tandis que des facteurs tels que la stigmatisation liée à des expériences passées en matière de soins de santé, les contraintes financières et le fait de vivre dans certaines régions réduisaient l'accès aux soins. Les résultats soulignent la nécessité d'une approche à plusieurs niveaux pour surmonter ces obstacles et améliorer l'accès aux soins de santé pour les personnes LGBT en Jamaïque.

2020

Ce protocole décrit le développement et les essais pilotes de l'intervention « Transgender Education for Affirmative and Competent HIV and Healthcare », qui vise à améliorer la capacité des prestataires de soins de santé à fournir des soins affirmant le genre aux personnes transgenres (trans), en particulier dans le contexte de la prévention et du traitement de du VIH. L'étude comprend un projet de recherche communautaire qui inclut des groupes de discussion formatifs avec des femmes transgenres et des entretiens avec des prestataires afin d'identifier les obstacles à l'accès aux soins liés au VIH. L'intervention sera ensuite testée auprès de 90 à 150 prestataires de soins de santé dans trois contextes en personne, afin d'évaluer la faisabilité, l'acceptabilité et les changements dans les compétences, les attitudes et les connaissances perçues en matière de soins VIH affirmant le genre.

2020

Cette étude explore comment la stigmatisation sexuelle affecte la santé mentale des minorités sexuelles en Jamaïque, en se concentrant sur les liens entre les différentes dimensions de la stigmatisation (mise en œuvre, perçue et intériorisée) et les symptômes dépressifs. En analysant les données de 871 participants à l'aide d'un modèle d'équations structurelles, la recherche a révélé que près de 91 % d'entre eux ont signalé des symptômes dépressifs récents. La stigmatisation mise en œuvre était directement corrélée à la dépression, tandis que la stigmatisation intériorisée avait un impact indirect sur celle-ci par le biais de facteurs tels que le soutien social et la résilience. Les résultats soulignent la nécessité de mettre en place des interventions adaptées qui tiennent compte de la nature multiforme de la stigmatisation et améliorent les stratégies d'adaptation afin d'améliorer la santé mentale des minorités sexuelles.

2019

Cette étude examine l'engagement des femmes transgenres vivant avec le VIH (WLWH) dans la cascade de soins du VIH au Canada. À l'aide d'une approche mixte, la recherche analyse les données quantitatives de 50 WLWH transgenres et les entretiens qualitatifs de 11 participantes. Les résultats montrent que si 78 % ont déclaré suivre actuellement un traitement antirétroviral (TAR), des lacunes subsistent en matière d'observance, avec seulement 67 % atteignant une observance ≥ 95 %. Les facteurs qui influencent positivement l'engagement comprennent une plus longue durée de vie avec le VIH, tandis que les obstacles comprennent les problèmes de santé mentale, la transphobie, la stigmatisation liée au VIH et l'insécurité du logement. L'étude souligne que les femmes transgenres vivant avec le VIH sont confrontées à la fois aux obstacles communs rencontrés par toutes les personnes vivant avec le VIH et à des défis uniques liés à leur identité de genre.

2016

Cet article explore les obstacles auxquels sont confrontées les femmes transgenres dans l'accès aux soins de santé liés au VIH, en mettant l'accent sur le rôle de la transphobie et des systèmes d'oppression qui se recoupent, tels que la cisnormativité, le sexisme, le classisme et la stigmatisation associée au VIH, la non-conformité de genre, la consommation de substances et le travail du sexe. Il préconise l'utilisation d'un cadre intersectionnel pour mieux comprendre ces disparités et souligne l'importance de se concentrer sur la résilience et l'autonomisation des femmes transgenres vivant avec le VIH afin d'améliorer leur accès aux soins de santé.

Expériences et lacunes en matière de soins chez les femmes séropositives au Canada: cartographie conceptuelle des résultats de l'étude canadienne sur la santé sexuelle et reproductive des femmes séropositives (CHIWOS).

2024

Cette étude a utilisé la cartographie conceptuelle pour synthétiser les résultats de l'étude canadienne sur la santé sexuelle et reproductive des femmes séropositives (CHIWOS), révélant d'importantes lacunes en matière de soins subies par les femmes séropositives au Canada au cours de la dernière décennie. Les cartes conceptuelles composites qui en ont résulté ont identifié des thèmes clés tels que la qualité de vie, les soins liés au VIH et la santé mentale, tout en soulignant les points forts tels que la résilience et le soutien social qui contribuent au bien-être des femmes séropositives, permettant ainsi de définir les priorités pour améliorer la prestation des soins de santé.

2023

Cette étude a examiné l'utilisation de la thérapie hormonale féminisante (FHT) et de la thérapie antirétrovirale (ART) chez les femmes transgenres séropositives, et a constaté que celles qui étaient séropositives se voyaient prescrire moins souvent une FHT que leurs homologues séronégatives. Malgré cette disparité, l'analyse n'a révélé aucune différence significative dans les taux sériques d'estradiol ou de testostérone entre les femmes transgenres séropositives et séronégatives sous FHT, ce qui suggère que les interactions médicamenteuses potentielles entre la FHT et l'ART ne sont peut-être pas préoccupantes.

2022

Cette étude examine la violence conjugale chez les personnes transgenres et de genre divers, révélant que les taux sont nettement plus élevés que dans la population générale. À partir des données de l'enquête Michigan Trans Health Survey de 2018, l'analyse utilise des tests du chi carré et des régressions logistiques pour explorer les différences dans les expériences de violence conjugale entre diverses catégories sociodémographiques. Les principales conclusions indiquent que le sans-abrisme est corrélé à des taux plus élevés de violence physique, de rapports sexuels forcés, de menaces de divulgation et de dénigrement du genre. De plus, l'âge et l'identité de genre ont également une incidence sur le risque d'être victime de violence conjugale. Les résultats soulignent la nécessité de mettre en place des programmes inclusifs pour les personnes transgenres et de genre divers, en ciblant particulièrement les personnes âgées, celles qui ont des identités de genre multiples ou des orientations queer, et celles qui sont sans domicile fixe. L'étude souligne l'importance de développer à la fois des programmes de prévention de la violence conjugale et des services de soutien, notamment des cliniques de santé mentale et des refuges, pour les personnes transgenres et de genre divers victimes de violence.

2022

Cette étude explore la violence omniprésente subie par les femmes transgenres vivant avec le VIH, en soulignant comment leur identité de genre marginalisée et leur état de santé accentuent leur vulnérabilité. Grâce à des entretiens semi-structurés avec 11 femmes transgenres dans trois provinces canadiennes, la recherche révèle que les expériences précoces de violence, telles que le rejet familial et le harcèlement, conduisent souvent à une victimisation supplémentaire à l'âge adulte, notamment la violence policière et les abus de la part des partenaires. En outre, les participantes ont signalé des violences verbales de la part des prestataires de soins de santé, qui ont un impact négatif sur leur bien-être général. Les résultats soulignent le besoin urgent d'interventions ciblées pour lutter contre la violence à l'égard des femmes transgenres et la réduire, en particulier dans les établissements de santé, afin d'améliorer leur sécurité et leur état de santé.

2021

L'étude a évalué l'intervention « Transgender Education for Affirmative and Competent HIV and Healthcare » (TEACHH), qui vise à améliorer les compétences des prestataires de soins de santé en matière de soins VIH adaptés au genre pour les femmes transgenres. Avec 78 participants, l'intervention s'est révélée hautement réalisable et acceptable, avec un taux d'achèvement des ateliers de 100 % et des améliorations significatives en termes de connaissances, d'attitudes et de compétences perçues. Ces résultats suggèrent que l'extension du programme TEACHH pourrait améliorer l'accès aux services liés au VIH et réduire les disparités entre les femmes transgenres.

2020

Cette étude a examiné la prévalence des symptômes de dépression et de syndrome de stress post-traumatique (SSPT) chez les femmes transgenres vivant avec le VIH (WLWH), révélant que près de la moitié des participantes (45,3 %) présentaient des symptômes cliniquement significatifs. À partir des données d'une étude communautaire nationale portant sur 1 422 WLWH, elle a identifié les principaux facteurs associés à ces problèmes de santé mentale, notamment la stigmatisation intériorisée, la consommation de substances, la résilience et le soutien social. Les résultats soulignent le besoin urgent d'interventions à plusieurs niveaux visant à améliorer le bien-être mental et à réduire les obstacles auxquels sont confrontées les femmes transgenres vivant avec le VIH, afin de favoriser la résilience et le soutien au sein de cette communauté.

2020

Cette étude qualitative examine comment les femmes transgenres vivant avec le VIH (WLWH) font preuve de résilience face à la stigmatisation dans les établissements de santé. Menée à travers des entretiens semi-structurés avec 11 WLWH transgenres, la recherche identifie trois thèmes principaux : les réponses résilientes à la stigmatisation, les motivations et les résultats de ces réponses, et les recommandations pour un changement systémique dans les soins de santé. Les participantes ont fait preuve de résilience et de capacité de transformation, soulignant des avantages tels que l'amélioration de l'estime de soi et l'accès à de meilleurs soins de santé, parallèlement à des défis tels que les réactions défensives des prestataires et les stéréotypes persistants. L'étude souligne la nécessité d'inclure les personnes transgenres dans la prestation des soins de santé et suggère qu'une meilleure formation des prestataires peut contribuer à réduire la stigmatisation, favorisant ainsi un environnement plus favorable aux personnes transgenres vivant avec le VIH.

2019

Cette étude examine les obstacles et les facteurs facilitant l'accès à la transition médicale chez les femmes transgenres vivant avec le VIH (WLWH), un groupe qui rencontre des difficultés importantes pour obtenir des soins liés au VIH. À l'aide d'une approche convergente et parallèle combinant plusieurs méthodes, la recherche a analysé les données quantitatives de 48 participantes et les entretiens qualitatifs de 11 participantes. Plus de la moitié des personnes interrogées avaient déjà effectué leur transition ou étaient en cours de transition, tandis que près d'un cinquième prévoyaient de le faire mais n'avaient pas encore commencé. Les principaux obstacles identifiés comprenaient l'instabilité du logement, la transphobie, la stigmatisation liée au VIH et les problèmes d'accès aux soins de santé. Les résultats soulignent la nécessité de lutter contre la stigmatisation et les obstacles structurels dans le domaine des soins de santé afin d'améliorer l'accès à la transition médicale et aux soins liés au VIH pour les femmes transgenres vivant avec le VIH.

2017

Cette étude examine les facteurs influençant l'implication dans le travail du sexe chez les femmes transgenres en Jamaïque, où elles sont confrontées à des taux élevés de VIH et de violence. Réalisée en 2015 auprès de 137 participantes, l'enquête a révélé que plus de la moitié d'entre elles déclaraient se livrer au travail du sexe, tant rémunéré que transactionnel (échange de relations sexuelles contre des moyens de subsistance). Les principaux facteurs associés étaient les problèmes de santé mentale, le faible soutien social, la violence, le chômage et la stigmatisation. Les personnes pratiquant le commerce sexuel transactionnel présentaient des taux plus élevés d'incarcération et de sans-abrisme. Les résultats mettent en évidence les facteurs sociaux et structurels du risque de VIH et soulignent la nécessité d'interventions ciblées pour les femmes transgenres en Jamaïque.

2024

Cet article traite de l'impact omniprésent de la cisnormativité sur la recherche et les soins de santé, en particulier de la manière dont elle néglige les besoins et les expériences des personnes transgenres et de genre divers, ce qui entraîne d'importantes disparités en matière de santé. Il souligne l'importance d'un engagement communautaire significatif dans la recherche, en particulier par le biais d'approches de recherche communautaire (CBR), qui donnent la priorité aux voix des personnes transgenres et de genre divers, renforcent la confiance et facilitent le développement d'études pertinentes qui abordent les défis uniques auxquels sont confrontées les populations transgenres et de genre divers.

2023

Cette étude a examiné la prévalence du VIH et les facteurs associés chez les femmes transgenres recevant des soins cliniques à Montréal et à Toronto, révélant un taux de séropositivité de 7,5 % parmi 1 059 patientes, ce qui est inférieur aux estimations mondiales. L'analyse a indiqué que les groupes d'âge plus jeunes avaient moins de chances d'être séropositifs, tandis que des chances plus élevées étaient associées à des facteurs tels que l'appartenance à la race/ethnie noire, le statut d'immigrant ou de réfugié, le fait de bénéficier de l'aide sociale et d'avoir des antécédents de consommation de drogues récréatives, soulignant les écarts importants en matière de dépistage du VIH et les réalités socio-économiques qui touchent les femmes transgenres au Canada.

2022

Cette étude explore les points de vue des prestataires de soins VIH sur les besoins et les obstacles rencontrés par les femmes cisgenres (cis) et transgenres (trans) vivant avec le VIH. À travers des entretiens avec huit prestataires du Michigan, la recherche a identifié trois thèmes : les besoins cliniques distincts des femmes cis et trans, les obstacles structurels communs aux soins et les solutions proposées souvent conçues principalement pour les femmes cis. Les résultats soulignent l'importance de fournir des soins médicaux adaptés au genre et de s'attaquer aux obstacles structurels afin de créer une approche plus inclusive et plus efficace des soins liés au VIH pour toutes les femmes.

2022

Cette étude examine l'espoir critique chez les femmes transgenres de couleur à Toronto, en se concentrant sur l'action communautaire et l'amour-propre dans le contexte de la prévention du VIH. Les participantes ont donné la priorité à leur cheminement vers l'acceptation de soi plutôt qu'aux risques liés au VIH, ce qui a conduit à l'élaboration de méthodes artistiques (cartes d'affirmation, miroirs à main et images anatomiques du cœur) qui ont favorisé la solidarité et la résilience. Les résultats soulignent le potentiel de l'espoir critique et des approches participatives pour remettre en question les discours biomédicaux et promouvoir des stratégies de santé transformatrices pour les groupes marginalisés.

2021

Cette étude a exploré les défis sanitaires auxquels sont confrontées les femmes transgenres de couleur à Detroit à travers un prisme intersectionnel, soulignant comment les oppressions intersectionnelles telles que la cisnormativité et le racisme contribuent aux inégalités en matière de santé. Grâce à des groupes de discussion réunissant 33 participants, deux thèmes clés ont émergé: l'impact des stigmates intersectionnels et des déterminants sociaux de la santé, et la question de l'exclusion intersectionnelle des services adéquats. Les participantes ont appelé à la mise en place de programmes plus inclusifs et holistiques qui vont au-delà des services liés au VIH, plaidant en faveur de changements politiques et organisationnels qui donnent la priorité aux solutions communautaires. Relever ces défis pourrait améliorer les opportunités et le soutien offerts aux femmes transgenres de couleur.

2021

Cette étude qualitative explore les obstacles et les facteurs facilitant les soins liés au VIH pour les femmes transgenres (trans), en comparant les points de vue des femmes trans (n = 26) et des prestataires de services (n = 10). Les principaux obstacles identifiés comprennent la stigmatisation anticipée, le manque de connaissances des prestataires concernant les besoins spécifiques des personnes transgenres et l'absence de services adaptés. Les facilitateurs mis en évidence par les deux groupes comprennent les soins tenant compte des traumatismes et l'importance de l'autonomie dans le choix des services de santé. Si les points de vue des femmes transgenres et des prestataires se recoupent largement, ils révèlent également des différences nuancées. L'étude propose des recommandations spécifiques aux administrateurs et aux prestataires de services afin d'améliorer l'accès aux soins liés au VIH et de promouvoir l'équité en matière de santé pour les femmes transgenres.

2020

Cette étude examine les expériences en matière de santé mentale des personnes transgenres et de genre divers, en s'appuyant sur les données de l'enquête Michigan Trans Health Survey de 2018. Elle met en évidence la forte prévalence des problèmes de santé mentale au sein de cette population, notamment la dépression, l'anxiété et les idées suicidaires, tout en examinant comment ces expériences varient en fonction de facteurs sociodémographiques tels que la race, le genre et le handicap. Les résultats soulignent l'importance d'adopter une approche intersectionnelle dans les services de santé mentale destinés aux personnes transgenres et de genre divers.

2019

Cette étude traite des vulnérabilités particulières au VIH auxquelles sont confrontées les femmes transgenres de couleur au Canada, qui sont influencées par l'exclusion sociale et la stigmatisation intersectionnelle. Les chercheurs ont mené une étude qualitative sur la science de la mise en œuvre afin d'identifier les priorités en matière de prévention du VIH au sein de ce groupe. Au départ, des groupes de discussion avec des femmes transgenres de couleur (n = 8) ont révélé la nécessité de passer de la prévention des risques liés au VIH à la promotion de l'acceptation de soi. Ces conclusions ont conduit à la création de l'atelier artistique TRANScending Love (T-Love), qui a été testé auprès de 18 participantes. Les commentaires ont indiqué que les ateliers favorisaient efficacement l'acceptation de soi et les liens entre les participantes, soulignant le potentiel des stratégies artistiques pour atténuer la stigmatisation intériorisée et renforcer la solidarité au sein de la communauté.

2017

Cet article explore les inégalités en matière de santé et de droits humains auxquelles sont confrontés les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) en Jamaïque, où l'homosexualité est criminalisée et la stigmatisation est répandue. Il met en évidence l'émergence d'organisations LGBT et VIH locales axées sur la promotion de la santé et des droits, mais souligne le manque de recherches sur l'éducation et la pratique du travail social dans ce contexte. L'article préconise des pratiques de travail social à plusieurs niveaux axées sur l'autonomisation, qui englobent les dimensions psychologique, relationnelle, communautaire et structurelle afin de remédier à ces inégalités. En s'appuyant sur l'exemple de Jamaica AIDS Support for Life, il illustre des stratégies efficaces de plaidoyer et d'intervention pour les travailleurs sociaux. En outre, l'article propose un exemple de programme pour un cours de travail social axé sur l'autonomisation et adapté aux jeunes LGBT en Jamaïque, soulignant l'importance de former les travailleurs sociaux à la promotion de la santé et de la justice sociale.

TWIRI tient à rendre hommage aux propriétaires traditionnels du territoire aujourd'hui connu sous le nom de Canada. Le site central où nous vivons, travaillons et aimons est le territoire traditionnel de nombreuses nations, notamment les Mississaugas of the Credit, les Anishnabek, les Haudenosaunee et les Wendat.

Nous nous engageons à travailler en partenariat avec les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, en mettant l'accent sur leurs voix et en nous efforçant de décoloniser notre travail.

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