
Initiative de recherche sur le VIH/les IST et la santé chez les femmes transgenres et les personnes de genre divers
Aperçus de recherche
Nos recherches sous une forme facile à lire et à partager.

COMMENT LES PARTICIPANTS PERCEVAIENT’ILSLE MODÈLE WCHC?
Envisager des soins de santé qui accordent la priorité aux femmes transgenres et aux personnes de genre divers
Financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) : CDP170108
Le modèle de soins centrés sur les femmes vivant avec le VIH (WCHC) s'appuie sur les données de 1 422 femmes vivant avec le VIH au Canada. Même si les femmes transgenres ont été incluses dans l'étude, nous nous sommes demandés si les femmes transgenres et les personnes transgenres féminines bénéficiaient d'un soutien complet dans le cadre du modèle WCHC ou s'il fallait le modifier pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques. Nous avons posé la question suivante: « Comment le modèle WCHC peut-il aider les femmes transgenres séropositives? Quels changements pourraient le rendre plus utile ou plus favorable aux femmes transgenres et aux personnes de genre divers? » Dix-sept femmes transgenres et personnes de genre divers ont participé à des entretiens afin de nous aider à comprendre comment le modèle WCHC pourrait contribuer à soutenir les femmes transgenres et à répondre à leurs besoins et à leurs attentes en matière de soins de santé.
Déterminants sociaux de la santé: une perspective transculturelle
Financé par les IRSC
De nombreuses recherches se concentrent sur l'accès des femmes transgenres à la prévention du VIH, mais peu d'entre elles s'intéressent à leur expérience en matière de santé et de bien-être après le diagnostic. Les facteurs sociaux ont des implications importantes sur la santé :
• Le simple fait d'administrer un traitement médical est souvent insuffisant pour améliorer la santé
• La pauvreté, l'inégalité entre les sexes et une multitude d'autres facteurs ont un impact majeur sur la vulnérabilité des femmes aux problèmes de santé et sur leur capacité (ou incapacité) à accéder aux soins et au soutien
• Les femmes transgenres courent un risque beaucoup plus élevé de contracter le VIH en raison de problèmes sociaux et structurels.
Cette analyse s'appuie sur les données d'un projet de recherche longitudinal et communautaire appelé « Étude de cohorte canadienne sur la santé sexuelle et reproductive des femmes séropositives » (CHIWOS). L'étude porte sur 1 422 personnes vivant avec le VIH en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique, dont 52 femmes transgenres. Notre objectif était de comparer les femmes cisgenres et transgenres participant à l'étude CHIWOS en fonction de facteurs sociodémographiques (âge, race/ethnicité, orientation sexuelle, niveau d'éducation), de déterminants sociaux clés de la santé (revenu, emploi, sécurité alimentaire et logement, exclusion sociale et accès aux soins liés au VIH) et de résultats en matière de santé physique et mentale (numération des CD4, charge virale, symptômes dépressifs et de stress post-traumatique).

Santé mentale et bien-être psychologique des femmes transgenres vivant avec le VIH
Financé par les IRSC
La santé mentale est un aspect important du bien-être général et est également étroitement liée à d'autres aspects de la santé et du bien-être (par exemple, la santé sexuelle, la santé physique, etc.). La stigmatisation liée à la santé mentale reste une réalité dans de nombreuses communautés et, lorsqu'elle s'ajoute à la stigmatisation liée au genre et au statut sérologique, les femmes transgenres vivant avec le VIH sont confrontées à des défis particuliers dans leur parcours de vie. Caractériser la prévalence des troubles de santé mentale chez les femmes transgenres vivant avec le VIH dans le cadre de l'étude CHIWOS ; évaluer les associations entre les facteurs individuels, sociaux, cliniques et structurels et les résultats en matière de santé mentale pour cette population.


